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Pendant toute la durée de la concertation, le public peut formuler ses avis, contributions et questions sur ce site internet via le formulaire ci-dessous. FUTERRO apportera des réponses à l’ensemble des questions posées, à condition qu’elles soient conformes à la Charte de modération.
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Questions
Benoît D.
Le blé est bien impropre à la consommation humaine et animale ; cela veut dire que les agriculteurs locaux font de la très mauvaise qualité.
Les odeurs de fermentation seront-elles filtrées ?
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre question.
Concernant le blé utilisé pour la production du PLA, il s’agira de blé pouvant tout aussi bien servir à l’alimentation animale et humaine (et non pas impropre à la consommation). Il s’agit d’un choix conscient de la part de FUTERRO : le projet ne mobilisera que la partie « amidon » (sucre) du blé, les autres éléments constitutifs de la plante (protéines et fibres) seront revalorisés dans le secteur de l’alimentation humaine et animale.
Conceptuellement, il fait beaucoup plus sens d’utiliser ce type de matière première proposant de nombreuses applications alimentaires et non-alimentaires pour un même procédé industriel, d’autant que cet amidon est aujourd’hui utilisé pour la production de bioéthanol, qui est vouée à disparaitre dans les prochaines années avec la fin progressive des voitures à moteur thermique ou encore pour la production de carton.
Quant aux odeurs potentielles, il y aura bien des évent (air) dans nos fermenteurs. L’air rejeté sera capté et traité avant d’être rejeté afin de limiter l’impact olfactif de notre installation.
Avis/Contributions
Caux Seine agglo
Caux Seine agglo, territoire historiquement industriel contribue à la stratégie de décarbonation lancée il y a quelques années. Dans cette optique, le projet de l’entreprise Futerro s’inscrit pleinement dans notre politique, au cœur d’un écosytème industriel décarboné sur la zone industrielle de Port Jérôme à Saint-Jean-de-Folleville.
L’implantation d’une bioraffinerie est une opportunité pour le territoire, pour la région et à l’échelle européenne. En effet, le plastique, est aujourd’hui principalement pétro-sourcé ou bien fabriqué hors Union Européenne. La réindustrialisation de la France passe par des projets de cette envergure.
Cette usine fournira aux fabricants la matière première nécessaire pour proposer aux consommateurs un plastique biosourcé, recyclable et industriellement compostable.
Caux Seine agglo soutient ce projet qui est synonyme de retombées économiques fortes à l’échelle du territoire (emplois, développement d’infrastructures privées, sous-traitance,…).