Visuel dépôt de permis Futerro

La société belge Futerro S.A., spécialisée dans la production d’acide lactique, de lactide (deux biomolécules plateformes) et de PLA (acide polylactique), annonce avoir officiellement déposé ses demandes d’autorisations environnementales et de permis de construire auprès des services instructeurs. Une nouvelle étape majeure marquant une avancée décisive dans le développement de son projet industriel.

UNE ETAPE CLE POUR L’INDUSTRIE BIOSOURCEE EUROPEENNE

Par ce dépôt, Futerro engage la procédure administrative nécessaire à la concrétisation de sa bioraffinerie intégrée, première du genre en Europe. Implantée à Saint-Jean-de-Folleville, cette installation sera dédiée à la production d’acide lactique, de lactide et de PLA, un biopolymère biosourcé, industriellement compostable et recyclable, destiné à remplacer les plastiques pétro-sourcés dans de nombreuses applications.

« Ce dépôt marque une étape opérationnelle majeure pour notre projet. Notre ambition est claire : réinventer les secteurs de la chimie et de la plasturgie en France et en Europe. Je tiens à saluer le travail remarquable de nos équipes et à remercier les collectivités territoriales ainsi que la Région Normandie pour leur engagement constant », déclare Frédéric Van Gansberghe, Président-Directeur Général de Futerro.

Futerro vise l’obtention de l’ensemble des autorisations d’ici mi-2026, en vue du lancement des travaux de terrassement et de construction. Toutefois, des études géotechniques et de nouvelles prescriptions administratives ont révélé la nécessité de travaux de préparation du sol importants, entraînant un ajustement du calendrier : la mise en production est désormais prévue maximum pour début 2029.

LE SOUTIEN DES COLLECTIVITES TERRITORIALES

Le projet bénéficie du soutien actif et constant des collectivités locales et régionales, qui saluent son ambition industrielle et environnementale pour le développement durable du territoire :

« Ce projet incarne la transition industrielle que nous portons pour la Normandie : une industrie innovante, durable et créatrice d’emplois. Il s’inscrit pleinement dans notre ambition de faire de la région un pôle d’excellence en matière de bioéconomie et de chimie verte. Nous sommes fiers d’accompagner Futerro dans cette nouvelle étape », souligne Hervé Morin, Président de la Région Normandie.

« L’implantation de cette bioraffinerie à Saint-Jean-de-Folleville est une opportunité majeure pour notre territoire. Elle valorise nos ressources locales, renforce notre tissu industriel et contribue à l’émergence sur notre territoire, des nouvelles filières stratégiques de la Chimie et du Textile. Caux Seine agglo est pleinement mobilisée pour faciliter son intégration et accompagner les enjeux d’aménagement, de formation et d’emploi liés au projet », se réjouit Virginie Lutrot, Présidente de Caux Seine agglo et Vice-Présidente en charge du Budget et des Finances de la Région Normandie.

UN PROJET AU SERVICE DE LA COMPÉTITIVITÉ ET DE L’AUTONOMIE EUROPÉENNES

Reconnu par la Commission Européenne comme une initiative structurante soutenant la transition du secteur chimique, le projet de Futerro s’inscrit pleinement dans les priorités industrielles et environnementales de l’Union européenne. Celui-ci incarne la mise en oeuvre concrète d’une transformation profonde des filières de la chimie et des matériaux, historiquement dépendantes des ressources fossiles, vers des alternatives biosourcées, circulaires et stratégiques.

« Bien que le contexte réglementaire et politique européen évolue progressivement en faveur de notre secteur et de la chimie verte dans son ensemble, nous demeurons particulièrement vigilants quant aux prochaines évolutions et soutiens, tant au niveau français qu’européen, dont dépendra fortement l’aboutissement du projet », conclut Frédéric Van Gansberghe, Président-Directeur Général de Futerro.

Dans un contexte marqué par les publications imminentes du « Biotech Act » et du « Circular Economy Act », et en réponse au « Clean Industrial Deal », la bioraffinerie de Futerro se veut contribuer directement à bâtir une bioéconomie européenne robuste, innovante et résiliente, capable de répondre aux défis climatiques, économiques et géopolitiques du XXIe siècle.